2020 · Année Yogique

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2020 · Année Yogique

2020, année yogique

2020 est une année charnière de transition vers une nouvelle décennie. Elle vient mettre en lumière le miroir que nous renvoie l’extérieur, et nous invite à nettoyer les fenêtres de notre perception pour accéder à plus de vérité. Notre corps également a besoin d’être léger et bien entretenu, pour que le mental méditatif puisse s’installer plus facilement.

Le culte de l’intellect est en train de s’effondrer à échelle globale : l’intuition par le mental méditatif est maintenant ce qui fait la différence dans notre rapport au monde. Instaurer une pratique méditative quotidienne est devenu aussi important que l’exercice physique ou que se brosser les dents !

Les 4 piliers de l’année à venir

Karta Singh parle des 4 piliers de 2020 et de la décennie à venir.

  1. VISION· Changer la façon dont nous voyons les choses. Le miroir dont nous prenons conscience en premier est celui de notre environnement direct (famille, proches, collègues…). Apprenons à voir à travers les apparences pour percevoir la vérité : quelle est la vérité permanente et intemporelle derrière les formes que je vois chaque jour ? Comment est-ce que ce que je vois détermine ce que je suis ?
  2. ACCEPTATION · Quand je commence à vraiment voir, j’ai besoin d’ouvrir et accueillir tout ce qui vient.
  3. DÉCISION · J’ai vu et accepté mais j’ai toujours le pouvoir de décider ce que je veux manifester dans ce miroir que me renvoie la réalité. Décider et me tenir à mes décisions, c’est la meilleure façon de me rendre responsable de ma vie et de quitter le rôle de victime. Créer consciemment ce que je veux voir autour de moi.
  4. CO-CRÉATION · Quand j’ai vu, accepté et décidé de la direction que j’allais privilégier, je suis capable d’offrir mon unicité à un groupe, à une équipe. En rejoignant un collectif à échelle locale, la prospérité peut se manifester à une échelle bien supérieure à ce que nous connaissons aujourd’hui. C’est une transition qui peut durer sur la prochaine décennie mais qui est fondamentale.

1. Vision / Clarté

La projection du mental vers l’extérieur est ce qui nous sort de nous-mêmes. « Pratyahar » en Yoga est le retrait des distractions amenées par les 5 sens pour se plonger au contraire vers l’intérieur, la source de nos perceptions.

Accepter de voir le reflet de ce que l’environnement, nos relations, les conséquences de ce que nous faisons, nous renvoie, sans jugement. Tout ce qui nous entoure fait partie de notre propre création, et nous en sommes responsables à échelle collective.

Si j’ai encore des ennemis ou des situations sur lesquelles je souhaite influer, agir, à partir d’un agenda personnel, alors je n’ai pas encore commencé à méditer. Quand je deviens conscient·e que c’est mon subconscient qui informe la plupart de mes choix, alors le travail méditatif peut débuter : le miroir commence à être nettoyé et l’observation est maintenant possible. Elle ouvre la voie à l’intuition spontanée, détachée de la perception intellectuelle des situations.

2. Acceptation / Lâcher Prise

Tout cela n’arrive que si j’amène de la présence et de l’attention dans ma pratique et dans ma vie, et si j’honore mon corps physique pour qu’il soutienne ce processus d’observation sans perturbations.

Alors l’énergie féminine est à nouveau accessible à échelle collective car les barrières, stratégies de défense… peuvent enfin tomber. La réalité n’est plus une menace car tout est accepté. L’intérieur et l’extérieur sont en harmonie, il n’y a plus de dissonance entre ce que je ressens et ce que je projette. Cela amène de la paix à l’intérieur du corps physique.

Toutes les douleurs physiques sont des signes qu’une bataille est en train de se jouer au niveau émotionnel, physiologique ou énergétique : si il existe une dualité à l’intérieur, elle va se manifester comme une tension à l’extérieur, et donc potentiellement créer une somatisation dans le corps.

Renoncer à la bataille et informer son corps qu’on peut lâcher la tension : en amenant de l’attention sur les parties qui en réclament, on invite enfin la paix à l’intérieur.

Chaque situation qui nous challenge est une invitation à laisser tomber ce dont nous n’avons plus besoin : c’est douloureux, il existe un deuil à faire. Mais c’est nécessaire et c’est l’invitation renouvelée chaque jour que nous envoie l’univers.

Même si je perds tout ce qui m’est cher (statut social, relation, argent, carrière, proches…) je peux garder la tête haute et conserver un élément fondamental : agir avec grâce en tout circonstances. Accompagner le mouvement plutôt que de se plaindre et augmenter la souffrance.

Quand je me place au-delà du jeu de la dualité (2) je peux manifester la beauté : c’est la conséquence de l’harmonie avec l’univers, et c’est vers ça que nous tendons, quels que soit les challenges et les circonstances.

Au final, on ne peut rien perdre sinon les attachements et les illusions qu’on pensait essentiels à notre survie.

3. Décision / Manifestation

Je décide de la direction dans laquelle je vais investir mon temps et mon énergie : c’est la transformation de cette énergie en matière qui va dessiner la vie que je veux voir. Dans les 6 prochains mois, la question essentielle sera : comment fixer des priorités sur les domaines et les relations dans lesquels investir le plus de mes compétences et de mon attention ?

Nous n’avons plus besoin de courir dans tous les sens pour obtenir ce qu’on veut : considérer notre situation telle qu’elle est, sans réagir à partir des conditionnements qui sont les nôtres, permet de réorganiser notre existence à long terme. Oui, il est impossible de savoir comment vont germer les graines que je plante aujourd’hui… mais ce n’est pas une raison pour ne rien tenter !

Sortons de la limite imposée du retour sur investissement à court terme pour se poser la question suivante : dans une perspective intemporelle, dans quoi je souhaite vraiment m’investir pleinement ? Ensuite, c’est le premier pas, très simple, très concret, qui va initier le mouvement. Souvenons-nous que tout va finir par prendre bien plus d’ampleur que ce que nous pensons aujourd’hui.

Le système qui nous régit à échelle collective, loin de s’effondrer, peut complètement changer de fréquence et rentrer en expansion si chacun se rend responsable de la façon et l’endroit où il/elle investit son énergie. Enfin, il est vital de se tenir à sa décision une fois qu’elle est prise. Ne pas laisser les doutes prendre le relais et nous couper du flot.

4. Co-création / Abondance

L’abondance à échelle collective peut générer bien plus de richesses que les ressources sur lesquelles nous pensons devoir être en compétition aujourd’hui : un nouveau style de relation, d’entreprenariat, peut voir le jour.

Passer du « je » au « nous » est ce qui nous est demandé cette année : c’est comme ça qu’on peut construire une conscience collective et créer de l’abondance mutuelle quant à nos ressources. L’exploitation et la concurrence n’ont plus rien à faire dans ce nouveau système. L’intérêt collectif doit pouvoir émerger et devenir la seule priorité, plutôt que la croissance personnelle.

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