Le projet du mois : les Tisseurs de Liens

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Aujourd’hui, on vous présente un projet en émergence, qui commence tout juste à se lancer et n’attend plus que vous pour évoluer. Si vous vous reconnaissez dans ce texte et souhaitez vous impliquer, contactez-nous en cliquant ici !

Le projet en deux mots

Organiser et proposer des activités liées au yoga, à la méditation et à toutes les formes d’attention aux personnes et aux relations, jusqu’aux massages ou à la communication non violente (liste non exhaustive bien sûr). En fait, tout ce qui nous permettra de prendre soin de notre lien avec nous-mêmes, avec les autres et avec la nature.

Pour quoi ?

Le but n’est pas seulement de proposer un mieux-être physique et psychologique, mais d’inviter à un changement profond sur le sens de notre vie et la manière de la vivre, en étant moins soumis aux nombreux désirs de notre ego, notamment de consommation excessive et de recherche de pouvoir, et en vivant de manière plus coopérative avec les autres et plus respectueuse de notre environnement.

J’ai trouvé beaucoup d’inspiration dans le livre « les Tisserands » d’Abdennour Bidar, qui insiste sur la nécessité vitale de retisser le « triple lien », à nous-mêmes, aux autres et à l’univers, qui comprend la nature et la dimension spirituelle pour ceux pour qui cela est important.

L’idée est qu’utiliser le yoga, la méditation, avec la diversité de techniques qu’ils comportent, et d’autres outils voisins peut permettre, si on ne les limite pas à des techniques de mieux-être :

  • de prendre conscience de nos différentes composantes : corps, ego (ou mental) et être profond.
  • de prendre conscience que nous sommes très largement guidés par notre mental, qui étouffe et maltraite souvent les deux autres dimensions.
  • d’apprendre progressivement à rééquilibrer notre façon d’être, en donnant plus de place à notre moi profond, ce qui permet de mettre le mental à sa juste place et de mieux respecter notre corps. De plus, la libération progressive par rapport à notre ego réduit nos peurs et donc nos besoins de pouvoir et de consommation d’objets ou d’activités, qui lui permettent habituellement de se rassurer. Cela ouvre aussi sur un sentiment de plus grande unité intérieure.
  • ce rééquilibrage, en diminuant la place de l’ego, nous permet de sortir du mode compétition avec les autres, pour prendre conscience que nous sommes tous animés des mêmes besoins et que nous avons, en réalité, besoin de coopérer pour nous donner à tous les conditions d’une vie meilleure.
  • de même il nous conduit à prendre conscience de notre interdépendance avec la nature et donc à chercher une façon de vivre qui la respecte plus et reconnaisse notre besoin d’elle, au lieu de vouloir seulement l’utiliser.
  • cela peut également ouvrir sur une démarche plus spirituelle, en prenant conscience que nous sommes porteurs d’une vie et d’une énergie bien plus grande que nous, dont nous sommes dépositaires sans en être propriétaires et qui nous invite à nous ouvrir à une dimension bien plus large que notre vie.

Il s’agit donc de proposer un chemin et des outils qui permettent de se réconcilier avec soi-même, avec les autres et avec notre environnement au sens large, dans l’espoir que cela nous donne envie de vivre différemment, d’expérimenter d’autres façons de travailler, d’être en lien et de collaborer avec nos proches et moins proches. A terme et de personne en personne, de petit groupe en petit groupe, si un tel chemin est suivi par beaucoup, cela peut changer beaucoup de choses autour de nous.

Comment ?

Pour cela, nous pourrions réunir nos compétences et celles d’autres personnes que nous connaissons pour imaginer des temps à proposer, soit sur une seule activité, soit sur deux ou trois : méditation et yoga par exemple. En fonction des enseignements connus et pratiqués de chacun, nous aurions l’opportunité de découvrir différentes approches de ces disciplines puisque les écoles de pratique ne manquent pas (Kundalini, Hatha yoga, Vinyasa entre autres…) et que les techniques diffèrent au point que chacun peut trouver celle qui lui convient le mieux. En tout cas envie de ne pas cloisonner mais d’ouvrir largement et d’expérimenter. Cela peut s’imaginer sur une soirée, une journée, un week-end et plus si les gens accrochent.

En plus des temps ponctuels, on peut aussi imaginer des rencontres régulières de méditation pour apporter le soutien et les bienfaits d’une pratique de groupe, qui permet de se remotiver, d’expérimenter de nouveaux outils ou juste d’avoir le plaisir de méditer à plusieurs.

On peut aussi imaginer des propositions de randonnées à pied qui comprendraient des temps de méditation et de yoga à plusieurs moments de la journée, sur un ou plusieurs jours, itinérantes ou à partir d’un point fixe.

Et on peut encore imaginer tout ce qui nous viendra à l’esprit dans l’avenir, surtout en se mettant à plusieurs pour y penser …

Pour les premières propositions d’activités, nous pourrions nous adresser à nos réseaux respectifs pour tester sereinement, puis, si c’est concluant, de chercher ensuite à toucher un cercle plus large.

Plusieurs peuvent aussi avoir envie de créer un lieu dédié pour ce type de propositions. Je partage ce désir, mais je pense, à la réflexion, qu’il faut d’abord commencer par lancer le mouvement avec les activités, qui pourront trouver place dans les nombreux lieux possibles dans la région de Grenoble et un peu plus loin. Ensuite, si le projet rencontre un écho et se développe, il sera possible de se poser la question d’un lieu propre.

Pour ce qui est de la structure, il me semble qu’un groupe informel serait le plus simple au départ et qu’il peut être suivi d’une association plus tard, si le besoin s’en fait sentir. Une possibilité serait de nous mettre en lien avec le mouvement des Colibris, inspiré par Pierre Rabhi.

Avec qui ?

Si ce projet vous rejoint et vous motive, postez un commentaire sur le site et je vous contacterai pour en parler. Dès que nous serons quatre ou cinq, nous pourrions nous retrouver pour voir comment et quand commencer. Pour ma part, le plus tôt serait le mieux, la méditation n’a pas complètement fait disparaître mon caractère impatient !

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